Tamazight fait son entrée à l’école à Bordj Bou Arréridj
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Tamazight fait son entrée à l’école à Bordj Bou Arréridj
Tamazight fait son entrée à l’école à Bordj Bou Arréridj
mercredi 14 septembre 2011
C’est dans une ambiance particulière que quatre classes d’enseignement de tamazight ont été ouvertes hier, dans la commune de Djaâfra de Bordj Bou Arréridj, par le wali, MM. Azzedine Mechri et Youcef Mérahi, SG du HCA, avec la présence des autorités locales de daïra et plusieurs citoyens.
Une opportunité pour la population locale de se réapproprier sa langue et sa culture a travers l’école longtemps frappées par l’ostracisme.
Avec l’introduction de tamazight a l’école a BBA, le nombre de wilaya où l’enseignement de cette langue est toujours maintenu sera de onze, nonobstant les autres wilayas où l’enseignement s’est effiloché, ces dernières années, comme Ghardaïa, Biskra et Tipaza.
Il s’agit des communes de Kolla, Ilmayen, Tefreg et Djaâfra, le chef-lieu de daïra.
Avec une classe pour chaque commune, chacune recevra pas moins de 37 élèves, pour un programme de 3h par semaine.
Deux enseignants assureront les cours, en attendant leur affectation officielle pour des postes budgétaires. « Le projet a été réalisé avec le concours du HCA et du ministère de l’Education nationale », ont souligné les responsables de la wilaya de BBA. M. Belmouhoub, chargé de communication de la wilaya de BBA a expliqué que « des licenciés en langue et culture amazighes de la région attendent la prochaine ouverture des classes pour être casés ». Ces enseignants bénéficieront d’une formation dans le domaine incessamment.
Il a relevé le cas de la commune de Ouled Sidi Brahim où des citoyens ont réclamé l’ouverture des classes en tamazight. Pour M. Belmouhoub, « la volonté et les ressources existent », et d’ajouter que « l’engouement de la population est la pour concrétiser le projet ».
Il a indiqué que même a la commune de Mansourah une forte demande a été exprimée par la population locale.
Pour les responsables de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, la mise en place de ces quatre classes dans cette région kabylophone est un prélude pour d’autres classes qui verront le jour d’ici l’année prochaine. « L’objectif est de répondre a toute la demande formulée par la population et surtout la mise sur pied de ces classes dans les communes arabophones et le chef-lieu de la wilaya », ont-ils souligné. Le chargé de communication de la wilaya a indiqué « qu’une campagne de sensibilisation dans les commune de Djaâfra, Mansourah et Zemoura a été entamée depuis un moment », afin « de sensibiliser la population sur la nécessite de mettre sur pied l’enseignement de cette langue dans nos écoles ».
Pour Youcef Mérahi, SG du HCA, « cela fait un moment que nous attendions cette occasion », a-t-il souligné et de préciser que « la population locale s’est investie dans cette entreprise ».
Pour le SG du HCA, « c’est grâce a l’écoute du ministère de tutelle, a la diligence du wali de BBA que nous avons pu ouvrir ces quatre classes dans la commune de Djaâfra ».
A propos de la population locale, M. Mérahi a indiqué que « cette dernière, la population, a accueilli avec joie cette décision », d’ailleurs, « d’autres communes ont émis le vœu d’ouvrir d’autres classes dans leurs écoles « .
A ce propos, il a souligné que le projet d’ouverture d’autres classes est déja arrêté. « Nous allons ouvrir d’autres classes dans les autres communes pour les années a venir notamment a Mansourah et Zemoura », a-t-il souligné et de préciser que, « nous visons aussi l’ouverture de classes au chef-lieu de wilaya ». « Nous lançons un appel au ministère de l’Education de telle sorte qu’il puisse ouvrir des salles d’enseignement de tamazight dans les wilaya de Biskra, Tipaza et de Ghardaïa où cet enseignement a été abandonné ».
Toujours dans le même ordre d’idées, Youcef Mérahi a souligné que « le ministère de tutelle doit donner une grande importance a la capitale, Alger », car « l’enseignement risque de s’effilocher d’une année a une autre ».
Source : http://www.depechedekabylie.com/
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mercredi 14 septembre 2011
C’est dans une ambiance particulière que quatre classes d’enseignement de tamazight ont été ouvertes hier, dans la commune de Djaâfra de Bordj Bou Arréridj, par le wali, MM. Azzedine Mechri et Youcef Mérahi, SG du HCA, avec la présence des autorités locales de daïra et plusieurs citoyens.
Une opportunité pour la population locale de se réapproprier sa langue et sa culture a travers l’école longtemps frappées par l’ostracisme.
Avec l’introduction de tamazight a l’école a BBA, le nombre de wilaya où l’enseignement de cette langue est toujours maintenu sera de onze, nonobstant les autres wilayas où l’enseignement s’est effiloché, ces dernières années, comme Ghardaïa, Biskra et Tipaza.
Il s’agit des communes de Kolla, Ilmayen, Tefreg et Djaâfra, le chef-lieu de daïra.
Avec une classe pour chaque commune, chacune recevra pas moins de 37 élèves, pour un programme de 3h par semaine.
Deux enseignants assureront les cours, en attendant leur affectation officielle pour des postes budgétaires. « Le projet a été réalisé avec le concours du HCA et du ministère de l’Education nationale », ont souligné les responsables de la wilaya de BBA. M. Belmouhoub, chargé de communication de la wilaya de BBA a expliqué que « des licenciés en langue et culture amazighes de la région attendent la prochaine ouverture des classes pour être casés ». Ces enseignants bénéficieront d’une formation dans le domaine incessamment.
Il a relevé le cas de la commune de Ouled Sidi Brahim où des citoyens ont réclamé l’ouverture des classes en tamazight. Pour M. Belmouhoub, « la volonté et les ressources existent », et d’ajouter que « l’engouement de la population est la pour concrétiser le projet ».
Il a indiqué que même a la commune de Mansourah une forte demande a été exprimée par la population locale.
Pour les responsables de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, la mise en place de ces quatre classes dans cette région kabylophone est un prélude pour d’autres classes qui verront le jour d’ici l’année prochaine. « L’objectif est de répondre a toute la demande formulée par la population et surtout la mise sur pied de ces classes dans les communes arabophones et le chef-lieu de la wilaya », ont-ils souligné. Le chargé de communication de la wilaya a indiqué « qu’une campagne de sensibilisation dans les commune de Djaâfra, Mansourah et Zemoura a été entamée depuis un moment », afin « de sensibiliser la population sur la nécessite de mettre sur pied l’enseignement de cette langue dans nos écoles ».
Pour Youcef Mérahi, SG du HCA, « cela fait un moment que nous attendions cette occasion », a-t-il souligné et de préciser que « la population locale s’est investie dans cette entreprise ».
Pour le SG du HCA, « c’est grâce a l’écoute du ministère de tutelle, a la diligence du wali de BBA que nous avons pu ouvrir ces quatre classes dans la commune de Djaâfra ».
A propos de la population locale, M. Mérahi a indiqué que « cette dernière, la population, a accueilli avec joie cette décision », d’ailleurs, « d’autres communes ont émis le vœu d’ouvrir d’autres classes dans leurs écoles « .
A ce propos, il a souligné que le projet d’ouverture d’autres classes est déja arrêté. « Nous allons ouvrir d’autres classes dans les autres communes pour les années a venir notamment a Mansourah et Zemoura », a-t-il souligné et de préciser que, « nous visons aussi l’ouverture de classes au chef-lieu de wilaya ». « Nous lançons un appel au ministère de l’Education de telle sorte qu’il puisse ouvrir des salles d’enseignement de tamazight dans les wilaya de Biskra, Tipaza et de Ghardaïa où cet enseignement a été abandonné ».
Toujours dans le même ordre d’idées, Youcef Mérahi a souligné que « le ministère de tutelle doit donner une grande importance a la capitale, Alger », car « l’enseignement risque de s’effilocher d’une année a une autre ».
Source : http://www.depechedekabylie.com/
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